Entretien avec Mariano Galarza

Mariano Galarza est la toute dernière recrue de l'UBB. En provenance de Gloucester où il a passé 4 saisons, le deuxième ligne international argentin -bientôt diplômé en médecine- évoque son arrivée au club et se projette dans sa nouvelle vie à Bordeaux.


Mariano a porté le maillot girondin pour la première fois
face au Connacht Rugby samedi dernier.


Mariano, comment se sont passées ces deux semaines à l'UBB ?

Je suis vraiment heureux, j’ai été bien accueilli par tous les joueurs et le staff. Dès le premier jour, ils m’ont fait sentir comme chez moi. Je voulais vraiment venir jouer en France, dans le Top 14, et dans cette charmante ville. Je suis vraiment heureux que cette occasion m'ait été donnée, ma femme et moi avons dit oui tout de suite. Maintenant je donne le maximum pour aider l'équipe.

Que connaissais-tu du Top 14 ?
Je sais que dans ce Top 14 toutes les équipes ont des joueurs de qualité, avec les meilleurs joueurs du monde. C'est un style de jeu vraiment physique ici en France avec de longues saisons de championnat. Toutes les équipes sont « égales », tous les matchs se jouent de peu, n'importe quelle équipe peut battre tout le monde.

Comment as-tu réagi lorsque tu as su que l’UBB te voulait ?
Ma femme et moi étions vraiment heureux, comme je l’ai dit nous avons directement dit "oui, allons-y, il est temps d'aller en France !". Je connais quelques joueurs qui sont passés par l'UBB, comme Nicolas Sanchez, Joaquin Tuculet et Rafaël Carballo. Quand je leur ai parlé du projet, ils m'ont fortement conseillé de venir à Bordeaux. Tous ont passé de très bons moments ici, ils m’ont dit de sauter sur l’occasion. J'ai aussi eu de bons échanges avec Rory (Teague) et Luke (Narraway), ils m'ont dit que l’UBB avait une jeune équipe et qu’ils étaient dans le droit chemin pour devenir l'un des plus grands clubs en France. Ça m'a conforté dans mon choix.


Pressenti pour remplacer Luke Jones, Mariano est arrivé au club il y a deux semaines
pour palier la blessure de Tevita Ratuva.



Pourrais-tu décrire ton style de jeu ?

Je suis un joueur typique de la touche, qui donne toujours 100% sur le terrain. J’essaie toujours d'aider l'équipe dans n’importe quelle situation. Je me décrirais aussi comme un gros bosseur.


La Coupe du monde l’an prochain au Japon c’est dans un coin de ta tête ?
Bien sûr, c’est toujours un rêve pour moi de jouer avec les Pumas. Qui sait, je vais faire de mon mieux avec l’UBB et si je réussis ici, le sélectionneur pensera peut-être à moi. Une sélection c’est toujours génial, spécialement pour une Coupe du monde !

Quels sont tes objectifs personnels et avec le club cette saison ?
L’objectif à court terme, personnellement c’est d’avoir une adaptation rapide, apprendre la langue, les systèmes de jeu, les combinaisons en touche. Et a moyen et long terme, c’est d’aider l'équipe à devenir meilleure grâce à mon énergie et mon expérience. J'espère vraiment passer quelques années ici. J'ai joué dans différents clubs et au niveau international, mon expérience peut aussi aider les jeunes joueurs. Je pense pouvoir aider l’équipe dans tous les compartiments du jeu. Et bien sûr, je peux aussi apprendre d’eux !

Après quelques jours dans Bordeaux, quel est ton ressenti sur la ville ?

Ma femme et moi adorons la ville même si nous sommes ici que depuis deux semaines. Nous aimons le climat, nous sommes allés dîner en ville et la nourriture est incroyable. Pour être honnête, je n’ai pas vu grand-chose encore car je me suis vraiment concentré sur mon adaptation à l'UBB, mais tout ce que je peux dire, c’est que Bordeaux est une ville fantastique.


Entraînement à Moga

Comment s’est passée ton arrivée au club et au sein du groupe ?
Tous les joueurs m’ont super bien accueilli, beaucoup parlent anglais, quelques un parlent espagnol donc ça facilite l’intégration. Ils m’aident pour tout, que ce soit pour les systèmes de jeu ou les combinaisons en touche. Je sais que je peux déjà compter sur eux si j’ai la moindre incompréhension. Certes c’est un groupe composé de jeunes joueurs mais ce sont de bons jeunes avec un bon état d’esprit.

Il n’y aucun joueur hispanique dans le club, est-ce un désavantage ?
Je ne parle pas français mais je suis vraiment impatient de pouvoir le faire pour pouvoir communiquer avec mes partenaires plus facilement et apprendre à les connaître. Mais pour dire la vérité ce n’est pas seulement pour le rugby, c’est aussi parce qu’avec ma femme on aime la langue française et qu’on s’est promis de la parler le plus vite possible !


Comment as-tu trouvé les infrastructures du club ?
Je pense avoir tellement de chance d'arriver maintenant. Je sais que les joueurs ont commencé à utiliser les nouvelles installations il y a quelques mois à peine. C'est incroyable, tout est du dernier cri. Je n'ai jamais vu cela dans aucun club auparavant. Nous n'avons absolument aucune excuse pour ne pas performer dans ce championnat, nous avons tout ce dont on a besoin.

On ne peut pas terminer cet entretien sans parler de ta situation personnelle. Tu es presque médecin c'est bien ça ?
Oui il ne me reste plus qu'une année en médecine générale, mais ça c'est mon programme après le rugby ! Ma femme a également suivi des études assez longues, elle est diplômée en Relations Publiques et est en train de valider un diplôme en Nutrition.


Le dernier mot sera pour les supporters de l'UBB...
Avec plaisir. Je veux leur dire que je suis vraiment content de faire partie de la famille UBB et je vais me donner à 100% sur chaque match pour faire une saison pleine de succès !


Fin du match à Galway

Tags : Mariano Galarza