LE 29 NOVEMBRE ILS VONT JOUER L'UN CONTRE L'AUTRE, INTERVIEW DES FRERES MONTAGNAT

 

Samedi prochain 29 novembre, l'Union reçoit Oyonnax. L'un s'appelle Pierre-Yves, il a 22 ans, il joue trois-quart aile a Oyonnax, l'autre s'appelle Frédéric, il a 24 ans, il joue talonneur à l'Union.

Interview croisée des frères Montagnat.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Avez-vous d'autres frères et sœurs ?

Frédéric : on n'est que deux.
Pierre-Yves : on n'est que deux (en écho).

Petit vous étiez toujours deux frères complices prêts à faire toutes les conneries, ou alors vous étiez toujours en bagarre du style c'est moi le plus fort ?

Frédéric : c'était moi le plus fort, il y a eu des moments complices pour faire des conneries, et il y a eu des moments de bonnes bagarres aussi.
Pierre-Yves : un peu des deux, il y a eu des fois où on faisait des bêtises ensemble, et d'autres fois où on se cherchait un peu, et on se trouvait facilement.

Quelle est la plus belle bêtise faite par ton frère ?

Frédéric : il y en a eu tellement qu'il faut que j'en sélectionne une maintenant ?
Pierre-Yves : je cherche, mais je ne trouve pas.

Dans la vie êtes vous des frères identiques ou des frères différents ?

Frédéric : plutôt différents.
Pierre-Yves : bien différents je pense, je suis timide et réservé.

Comment es-tu venu au rugby ?

Frédéric : je suis venu au rugby parce qu'on habitait un petit village de 1000 habitants (Villeneuve de Marc), il n'y avait qu'un club de rugby, tous mes amis jouaient au rugby, donc j'ai été assez vite poussé vers le rugby.
Pierre-Yves : tout le monde en faisait dans la famille, dans notre village il y avait un club de rugby, j'avais essayé le foot une journée mais sans grand succès,

Y a-t-il dans votre famille d'autres joueurs de rugby en activité ou en retraite ?

Frédéric : mon grand-père, mon père, et mes deux oncles ont joué au rugby.
Pierre-Yves : Oui oui.

Ton frère et toi, avez-vous joué dans la même équipe à un moment ?

Frédéric : oui en Espoirs.
Pierre-Yves : oui à Bourgoin en Espoir, en Reichel.

Au rugby quels sont les points forts de ton frère ?

Frédéric : il est assez sûr sur les balles aériennes, il va vite, sait bien lire le jeu, ensuite il a fait de gros progrès sur son jeu au pied, c'est devenu un atout pour lui.
Pierre-Yves : pour un talon il est très dynamique, beaucoup de puissance, très costaud, et il se déplace beaucoup sur le terrain.

Que peux-tu dire de ce match avant la rencontre ?

Frédéric : pour nous, nous abordons une série de matchs importants, il va falloir qu'on le gagne pour se replacer et atteindre nos objectifs, nous avons trois réceptions sur quatre matchs, il faut qu'on gagne trois matchs à domicile, c'est donc un match important, mais aussi important que les autres.
Pierre-Yves : nous faisons un bon début de saison, nous sommes très motivés, on est concentré sur les prochains matchs qui arrivent, il y a un bon groupe, un bon état d'esprit, ont va essayer de continuer sur cette lancée.

Vous téléphonez-vous dans la semaine avant et après les matches ?

Frédéric : oui assez régulièrement, on se passe toujours un petit coup de fil avant les matches, même si ce n'est pas le jour du match, une fois que l'équipe est donnée, et après le match, le soir du match ou le lendemain, mais on se tient au courant l'un l'autre.
Pierre-Yves : on se téléphone toujours avant le match pour savoir le groupe, comment ça va se passer, et puis après pour savoir comment ça s'est passé, le résultat.

Ton frère est un des meilleurs marqueurs de la PRO D2 comment vis-tu cela ?

Frédéric : je suis très content pour lui, il fait un très bon début de saison, le fait de marquer beaucoup d'essais dépend aussi des 14 autres joueurs, mais je suis surtout très fier de lui pour son jeu au pied qu'il a beaucoup bossé, et qui reflète sa propre valeur.

Ton frère ne faisait pas partie du projet lyonnais et s'est retrouvé sans club à l'intersaison, comment as-tu vécu ces moments ?

Pierre-Yves : c'est difficile, pour lui je pense que c'était très dur, j'ai toujours de la peine de voir mon frangin déçu parce qu'au niveau rugby ça ne marche pas comme il veut, et qu'on espère toujours que le frangin va y arriver, qu'il va remonter la pente, et ensuite j'ai été très content qu'il ait réussi à trouver un club, et que ça se passe très bien maintenant.

L'an passé, lors des deux rencontres Lyon Oyonnax, chacun avait gagné sur ses terres, oserais-tu faire un pronostic pour la rencontre du week-end prochain ?

Frédéric : on va tout faire pour que l'Union gagne, et c'est ce qui va arriver.
Pierre-Yves : on va essayer d'aller gagner à Bordeaux, vu que le début de saison se passe très bien, on arrive à faire de beaux matches à l'extérieurs pourquoi pas à Bordeaux, après on verra le résultat, ça va être dur comme pour tous les matches de la PRO D2.

Est-ce que votre famille sera là ?

Frédéric : je ne pense pas, ça fait un peu loin, mais a Oyonnax certainement.
Pierre-Yves : non non.

Que vous direz-vous avant le match ?

Frédéric : bonne chance, soit fort, fait un bon match, mais pas trop quand même.
Pierre-Yves : bonne chance.

Dernière question, est-ce que tu rêves quelquefois de jouer avec ton frère dans la même équipe ?

Frédéric : oui, ça doit être sympa à vivre, quand je vois à Bourgoin il y avait les frères Forest qui jouaient ensemble, ça doit être sympa l'ambiance, l'état d'esprit quand on joue avec son frère sur le terrain, pourquoi pas, oui bien sûr.
Pierre-Yves : ça c'est quelque chose qu'on espère tout le temps je pense, ça serait vraiment formidable d'arriver à jouer une saison avec son frangin dans le même club. Ça serait génial.

Eh bien ce sera le mot de la fin, merci à tous les deux et bon match.