INTERVIEW D'ANTOINE BOURDIN, CAPITAINE DE NARBONNE.

 

Question très personnelle à l'ancien joueur du Stade Bordelais, et toujours ami, comment vas-tu ?

Ça va très bien, j'ai la chance de ne pas être blessé comme l'an passé.


Et comment vont nos deux anciens de l'Union, Clément Cartier et Bob Voves ? 

Ils vont bien, Bob s'est très vite intégré, et ils ont acquis la confiance des entraîneurs. Ils jouent régulièrement, et donc sont bien dans leur tête, ils sont épanouis.


Henri Ferrero veut un jeu de mouvements, offensif, ouvert, où chacun peut s'exprimer, mais à l'arrivée il n'y a que six points au compteur, 4 essais marqués contre 3 encaissés, et surtout 8 pénalités de réussies contre 24 entre les poteaux narbonnais. Que faut-il faire, persévérer ou revoir le projet ?

Il faut persévérer, il faut continuer quelles que soient les résultats, c'est la meilleure solution par rapport à l'effectif. Les joueurs sont jeunes, ont du feu dans les jambes, il faut les laisser s'exprimer. L'effectif colle très bien avec la stratégie des coaches. Certes, le bilan n'est pas bon, mais à 2 points près on est dans les clous.


Au vu des commentaires, il semble qu'à Colomiers vous étiez proches de la victoire par une bonne défense et combativité, à défaut de réussite dans le jeu.

Il y a eu de belles actions (nous avons marqué deux essais) mais une faute à la fin qui nous coûte la victoire. Le soufflet monte, et il faut veiller à ce qu'il ne se dégonfle pas, on sait qu'à tout moment ça peut crever, on ne veut pas connaître cette phase, il faut tout faire pour réussir ce qu'on a mis en place.


Que diras tu à tes équipiers avant d'entrer sur le terrain samedi prochain ?

Je ne sais pas vraiment, c'est en fonction des derniers entraînements, ça dépend aussi du comment nous allons aborder ce match dans les jours précédents, je ne sais pas encore.


As-tu quelque chose à ajouter ?

Non, rien.


Merci Antoine, et bon match.