C. Chapman : On a un grand nombre de supporters en Angleterre et on a hâte de voir les vôtres.

Vainqueur du match aller qui s’était déroulé à Gloucester le 10 décembre dernier, Charlie Chapman et son équipe arrivent à Chaban avec des ambitions assumées. Entretien avec le demi-de-mêlée de Gloucester, avant le dernier match des phases de poules.


Crédit photo : Icon Sport

Bonjour Charlie, comment te sens-tu par rapport au match de ce week-end, sachant que vous avez gagné le match aller ?
On est plutôt confiant, c’est toujours un plaisir de jouer la Champions Cup. On est préparé à venir chez vous et on espère faire de belles performances là-bas. J’espère que ça sera un match intéressant à regarder parce que nous savons que vous avez un grand stade avec des fans qui apprécient vraiment le rugby, donc oui, on a hâte de venir jouer et faire un beau match.

Connais-tu des joueurs à l’UBB dont il faudra prendre garde ?
Vous avez de nombreux bons joueurs. On sait que votre demi-de-mêlée est très bon par exemple. Et je crois que vos joueurs sont bien préparés par rapport au match qui arrive. On est galvanisé par ce challenge, on est prêt.

Ça sera ton premier match à Chaban, on sait que vous avez de nombreux fans à Gloucester, à quoi est-ce que tu t’attends là-bas ?
Oui ça sera ma première fois là-bas. On est prêt, on est surtout content. On a déjà joué dans des stades avec beaucoup de public avant et on adore ça. Tu l’as dit, on a un grand nombre de supporters en Angleterre et on a hâte de voir les vôtres.

 

Comment as-tu commencé le rugby ?
J’ai commencé le rugby à Gloucester dans un club local lorsque j’avais alors 8 ans. Puis j’ai été remarqué par l’équipe de Gloucester lorsque j’étais au Lycée, c’est venu comme ça.

On sait que le sport, et notamment le rugby, fait partie intégrante du système scolaire anglais. Est-ce que le fait de jouer pendant tes études supérieures t’a aidé à intégrer un club professionnel comme Gloucester ?
Oui tout à fait. Les connexions qu’il y a entre le club de Gloucester et l’Université dans laquelle j’étais étaient excellentes. Lorsque je jouais entre mes 16 et mes 18 ans ces connexions étaient très bonnes pour les jeunes joueurs qui avaient du mal à mettre un pied dans le milieu professionnel, donc c’était très bénéfique.

Quand as-tu su que cela pourrait devenir ton métier ?
Quand je l’ai su ? (rires) Je n’étais pas certain que cela puisse devenir mon métier. J’ai commencé à voir cette opportunité lorsque j’ai commencé à jouer en moins de 18 ans avec Gloucester. Je pense que c’est à ce moment-là que j’ai commencé à m’y pencher sérieusement.

Tu fais partie des titulaires à ton poste, comment le vis-tu, toi qui es toujours un jeune joueur ?
Le club nous traite vraiment bien et nous donne assez de confiance pour diriger l’équipe. On a pas mal de très bons demis de mêlée, donc on s’entraide tous les jours dans un environnement très sain pour nous.

Est-ce que l’on peut dire qu’il y a une certaine différence entre la Champions Cup et la Premiership ?
C’est une expérience différente. En Premiership, on connaît les équipes, on joue face à elles chaque week-end. En Champions Cup tu as l’opportunité de jouer des équipes européennes qui sont différentes, donc c’est très exaltant. On attend toujours avec impatience ces week-end-là chaque année. C’est très important pour le club de s’exprimer pendant la Champions Cup. Nous nous devons de donner le meilleur de nous-même.

Peut-on dire que c’est du travail en plus de jouer face aux équipes de la Champions Cup ?
Oui tout à fait. Chaque équipe joue différemment et c’est ce qui est excitant dans le fait de jouer en Champions Cup. Chaque équipe à ses propres spécificités, même en Premiership, donc il faut s’attendre à tout dans le rugby professionnel. Mais le club nous prépare très bien pour tous ces types de challenges.

Retrouvez l'interview complète du demi-de-mêlée anglais dès ce soir dans le MAG du match !

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