NTERVIEW DE LOUIS BENOIT MADAULE
Louis –Benoit, tu vas avoir 23 ans, et tu as déjà une longue expérience du rugby, peux-tu nous faire un rapide historique de ta carrière ?
J’ ai commencé par l’école de rugby à Narbonne à 9/10 ans et j’ai suivi petit à petit les différentes étapes jusqu’à aujourd’hui, tournois avec les copains, se faire plaisir sur le terrain, puis catégorie Cadet, Crabos, Reichel, et c’est là que j’ai commencé aspirant au centre de formation, puis stagiaire, et au bout de deux ans j’ai mis un petit pied dans le rugby pro en commençant par les entrainements avec l’équipe première et puis après ç’a été des matchs avec elle. Je pense que j’ai eu une très grosse part de chance, mais aussi du travail, et puis ça m’a souri, j’ai eu des matchs en 1ère à 18 ans ; mon premier match a été contre Béziers à Narbonne, un derby, mais on a perdu. L’année d’après j’étais titulaire et on a gagné. Pour moi c’est un grand souvenir de début de carrière, même s’il y a eu défaite au premier match, mais j’ai pu me racheter l’année d’après en tant que titulaire, on a gagné. Après le capitanat est arrivé petit à petit sans que je le vois vraiment arriver, ça c’est goupiller comme ça et je n’en suis pas vraiment mécontent. Maintenant il faut progresser en se frottant aux meilleurs et donc au TOP 14, c’est pour ça que je suis à l’UBB.
Et les sélections en équipe de France ?
Pour mes sélections, j’ai un cursus un peu différent des autres, je ne suis pas issu de la filière pôle France ou pôle Espoirs. Quand je me suis présenté au pôle Espoirs de Béziers, je n’ai pas été pris, les sélections sont venues plus tard. Ça a commencé avec les -19 par un stage de détection. Là il y a eu un match officiel contre l’Italie. Pour la Coupe du Monde des -19 à Belfast, j’ai fait les entraînements et les matchs de préparation, mais je n’ai pas été retenu dans le groupe qui est parti au Pays de Galles. Et puis Arthur Chollon s’est blessé à la main, et on m’a appelé pour le remplacer et j’ai fait les trois derniers matchs. Ensuite il y a eu un match de préparation à la Coupe du Monde Catégorie Jeune, contre l’Afrique du Sud et j’ai été sélectionné, j’ai joué presque tous les matchs. Et puis après une saison en PRO D2, à l’intersaison, Jean Pierre Pérez qui était sélectionné s’est blessé (l’année où Perpignan était champion), et le coach m’a appelé pour aller à Bucarest où j’ai joué contre la Roumanie et l’Ecosse. Là, j’ai vraiment touché du doigt le haut niveau, ses exigences, le fait d’avoir côtoyé ses joueurs qui sont presque tous en TOP 14 m’a donné l’objectif et l’espoir d’atteindre ce niveau, et pour ça la première étape était de jouer en TOP 14.
Quitter Narbonne ton club de toujours, cela n’a pas dû être facile, en plus jsute au moment où ton père devient Président ?
OUI ! Pour l’instant Narbonne est le club où j’ai passé mes plus beaux moments de rugby puisque je n’ai joué qu’à Narbonne. Venir à Bordeaux est une évolution personnelle et rugbystique. J’ai pesé le pour et le contre et j’ai fait mon choix.
Après deux mois à l’Union, un stage et deux matchs, as-tu trouvé l’Union (joueurs, staff et environnement) comme tu te l’imaginais ?
Le niveau du groupe est très élevé à l’image des matchs de la montée. Il y a une bonne entente entre les joueurs, un bon état d’esprit collectif, une bonne organisation au niveau du staff et de la logistique, tout ça fait que ça se passe bien, donc j’ai plaisir à être dans ce groupe, accueilli à bras ouverts par tous les joueurs.
Merci Louis Benoit.