Petti : "Très fier d'appartenir à cette équipe"
Arrivé de la franchise argentine des Jaguares en début de saison, Guido Petti a rapidement pris ses marques au sein de l’UBB, au point de prendre part à la demi finale de Challenge Cup perdue au bout des prolongations à Bristol. Dans un bon français le Puma ne s’en cache pas : il se verrait bien jouer une autre demie européenne d’ici quelques semaines...
Guido Petti face à Bristol en huitième de finale de Champions Cup. Photo UBB / Justine Hamon
Quand je suis arrivé ici je me suis senti comme chez moi. Je remercie les mecs parce qu’il y a le groupe sur le terrain mais en dehors c’est aussi un très bon groupe et c’est très important quand tu arrive dans un autre pays.
Guido Petti
Comment te sens-tu à Bordeaux ?
Incroyable. Je me sens très bien avec toute l’équipe, le staff, cette ville… Depuis que je suis arrivé ici c’est un vrai plaisir. Même avec le Covid ! Alors je n’imagine pas comment ça serait sans. Nous sommes tous ensemble et avons une très bonne communication avec le staff, j’ai aussi deux argentins avec moi qui sont de très bons amis.
Tu connaissais bien Santi Cordero et Bautista Delguy avant ton arrivée ?
Oui, j’ai joué avec Santi en 2013 avec los Pumitas lors de la Coupe du Monde jeune. Bauti je le connais des Jaguares depuis 2016 ou 2017 et j’ai joué la Coupe du Monde 2015 avec Santi. Je reste avec lui tous les jours, je le connais plus que mon père (rires) ! Je passe beaucoup de temps avec eux, c’est vraiment génial de les avoir tous les deux en France.
Bautista est arrivé après toi mais la présence de Santi a été importante dans ton choix de rejoindre l’UBB ?
Oui bien sûr ! Quand j’ai eu l’opportunité de venir ici, la première chose que j’ai faite ça a été de demander à Santi comment c’était. Il m’a dit que c’était incroyable : la ville, les supporters… Actuellement il n’y en a pas dans le stade mais j’attends ça. Il m’a aussi dit que les relations avec le staff étaient très bonnes, avec les joueurs aussi, que nous étions tous très complémentaires et que français et étrangers étaient tous ensemble tout le temps. Pour moi, quand tu es dans une équipe et que c’est comme ça, le rugby vient tout seul après. J’avais parlé avec Laurent (Marti) et Christophe (Urios), ils m’avaient raconté les valeurs du club, son fonctionnement, son histoire… J’étais sûr qu’ici ça serait ma place.
Ça correspond à ce que tu imaginais ?
Non, je pense que c’est encore mieux ! C’est difficile de venir dans un autre pays parce que tu n’as pas de famille ou d’amis. Quand je suis arrivé ici je me suis senti comme chez moi. Je remercie les mecs parce qu’il y a le groupe sur le terrain mais en dehors c’est un très bon groupe et c’est très important quand tu arrive dans un autre pays.
Comment as-tu vécu ce huitième de finale contre Bristol ?
C’était une semaine très importante pour nous parce que nous n’étions jamais arrivé à ce stade. Pour moi la Champions Cup est très importante : nous parlons beaucoup de l’histoire du club, de ce qu’on va faire… Grâce à ce qu’on a fait, nous sommes rentrés dans les 8 meilleures équipes d’Europe, maintenant nous avons l’opportunité d’intégrer les 4 meilleures. On sait que c’est dur, ce sera difficile contre le Racing 92 mais nous savons que nous pouvons le faire et nous avons beaucoup de motivation pour le faire. Contre Bristol nous avons joué un très bon match, tous les mecs ont montré la fierté qu’ils avaient pour l’équipe. Nous sommes très contents et nous allons aller en chercher encore.
Retrouvez l'interview complète sur l'UBB Mag à paraître ce samedi.
