Lesgourgues : les Bacchus amènent énormément de cohésion

Alors qu'il prépare la 2e manche des Bacchus qui aura lieu samedi, notre demi de mêlée Yann Lesgourgues livre son ressenti après un premier acte disputé. Comme samedi dernier, 4 abonnés tirés au sort participeront à la journée dans un lieu encore tenu secret !

NB : chacune des 3 journées Bacchus (deux manches et la finale) seront dévoilés en trois vidéos à diffuser dans le courant du mois d'août. D'ordinaire ouvertes au public, les Bacchus 2020 se tiennent à huis-clos afin de respecter les consignes sanitaires. Les 4 abonnés tirés au sort intègrent le jury afin d'attribuer les points aux quatre équipes.

 Yann Lesgourgues
Yann Lesgourgues a remporté les Bacchus 2019 avec les Grappetou.

Comment se passe la préparation ?
On a repris le collectif depuis deux semaines, donc maintenant on est tous ensemble on fait les choses ensemble, ce qui n'était pas le cas au début. On rentre vraiment dans le vif du sujet et on travaille collectivement en intensité, avant cette trêve, pour justement attaquer les matchs amicaux.

Quel sentiment se dégage au sein du groupe ?
Je ressens que le collectif a envie de montrer et de finir ce qu'on a fait l’an dernier, de montrer et de pouvoir, justement, écrire l'histoire de l’UBB. On a vraiment hâte que le championnat reprenne, dans de bonnes conditions bien sûr. On a hâte d’en découdre.

Qu'est-ce qui change entre un inter-saison classique et celui-ci ?
Ce qui change, c’est déjà la reprise : elle s'est déroulée par petits groupes, ça a été particulier, on ne se voyait pas tous ensemble, on se croisait, on ne pouvait pas être ensemble. On se faisait des réunions par ordinateur, c’était complètement à l’opposé du collectif de début de saison de rugby. Là, ça va beaucoup changer. Le travail individuel était plus à la maison qu’au stade, il y a beaucoup de paramètres qui ont changé. Mais au final tout a été bien coordonné pour que, justement, on se sente bien collectivement. On a été beaucoup responsabilisés par rapport au fait de s’entraîner un peu chez soi de son coté, on était un peu plus responsables, donc je pense que ça va nous amener un petit plus collectivement tout au long de la saison. Donc je pense que c’est un plus pour nous.

Yann Lesgourgues UBB

Sur le terrain on est une équipe, on n’est pas un mec qui fait la différence. C’est vraiment l’équipe qui est au centre du jeu.
Yann Lesgourgues, demi de mêlée de l'UBB

Vous êtes entre la 1e et la 2e manche des Bacchus. Quel est l'apport de ces olympiades ?
Pour les nouveaux c’est de bien s’intégrer, parce qu’ils sont un peu dispatchés avec tous les groupes qui sont homogènes : il y a des étrangers, des jeunes, des anciens... C’est un premier point : la cohésion. Deuxièmement, c’’est de tous, hors rugby, se retrouver ensemble : on bataille sur des sujets, on prépare des choses, on se voit, on échange... Ça amène énormément de cohésion et après, bien sûr, pour les épreuves il faut de l’organisation, il faut des mecs qui passent devant, donc franchement ça englobe pas mal de choses, c’est un truc où on ne fait que rigoler. Malgré le fait que ce soit dur quand même... Parce qu'on rigole mais on s’en voit comme des chiens ! Au final ça reste l’esprit rigolade. Donc ça amène au groupe un enthousiasme de fou. L’an dernier on ne connaissait pas les Bacchus, on a découvert ça et on a joué le jeu à fond. Au final on s’est tellement engagé là-dedans, ça nous a lié, on s’apprécie tous, on est sortis plus forts, et on l’a vu sur le terrain. Sur le terrain on est une équipe, on n’est pas un mec qui fait la différence. C’est vraiment l’équipe qui est au centre du jeu. Donc ça amène cette solidarité, sans ça, tu l’as mais elle n’est pas aussi forte. Ce lien, il est très important.

Comment s'est passée la première manche pour ton équipe ?
Donc moi je fais partie des "Zaakus". Ça a très bien commencé, sauf qu’on nous a mis des bâtons dans les roues d’entrée. La petite anecdote c’est qu’on devait défiler devant nos 4 abonnés (tirés au sort et qui font office de jury) et des joueurs. Je ne vais pas citer de noms, ce sont toujours les mêmes... Ils ont commencé à couper notre musique pendant notre défilé. On a perdu beaucoup de points et on n’est pas très bien classés, mais attention : les Zaakus c’est une équipe très homogène, il y a beaucoup de surprises encore. On peut dire qu’il y a eu sabotage, mais on va sanctionner ceux qui nous ont saboté le défilé. Je le dis là, mais ça se fera en douce (sourire).

Que savez-vous de la manche suivante, qui se déroulera samedi ?
On ne sait pas où ça se passe, mais on connait le thème, c’est Christophe Urios qui nous l’a donné : c’est Superman. C’est un mec il a le marcel Superman, il est ultra costaud et il est dans une salle de muscu. Donc le thème est orienté muscu. Mais on ne sait pas où ça se passe, on est un peu dans le flou. Donc on a nos déguisements, on est dans le thème, peu importe où ça se passe, on sera là, on va créer la surprise.

Quelle sera la clé de la victoire de ces Bacchus ?
La clé, c’est déjà se mettre les abonnés dans la poche (sourire), j’aimerais bien savoir leurs noms, pour justement leur glisser quelques trucs, mais on ne les connait pas. Se mettre les abonnés dans la poche pour qu’ils votent pour nous, parce que le défilé c’est une partie importante de la note pour les Bacchus. Si tu remportes le défilé, tu fais un pas dans le classement. Donc pour le défilé on est prêts. Au-delà des résultats, c’est extraordinaire. C’est dur parce que c’est tous les week-ends. Après les grosses semaines de travail, le samedi matin tu dois envoyer car ce sont des épreuves physiques. Mais au final on rigole, on passe de bons moments, c’est souvent dans des endroits qui sont pas mal, c’est rigolo et puis à la fin, ça fini en beauté avec un spectacle et une grosse soirée.

Merci Yann, bonne chance pour les Bacchus !

L'interview vidéo