Alexandre Borie : On a envie de jouer contre eux

L'ailier/arrière girondin Alexandre Borie, espoir à l'UBB, participera à l'In Extenso Supersevens au sein de l'équipe UBB Ceva Sevens ce samedi à Paris La Défense Arena. Interview découverte d'un jeune talent prometteur !

Alexandre Borie, Espoir à l'UBB, participera à l'In Extenso Supersevens avec l'UBB Ceva Sevens
Ailier ou arrière des Espoirs de l'UBB, Alexandre Borie (18 ans, 1,72m, 75kg) tiendra le poste de talonneur pour l'UBB Ceva Sevens samedi lors de l'In Extenso Supersevens à Paris La Défense Arena. 

Alex, présente-nous ton parcours...
J'effectue ma première année en Espoirs. J'ai commencé le rugby à 6 ans à Facture-Biganos, là où j'habite, avant de rejoindre Gujan-Mestras puis le CABBG et l'UBB. J'ai joué centre plus jeune avant de jouer arrière toute la saison dernière. Cette année je joue davantage à l'aile mais tant que je joue et que je prends du plaisir, je suis content.

Que penses-tu du niveau Espoirs ?
Je me sens à l'aise même si le niveau est plus élevé qu'en Crabos, notamment en terme d'intensité puisque nous jouons avec des mecs qui ont 2 ou 3 ans de plus. J'essaie de m'adapter et de jouer mon rugby.

Justement, quel profil de joueur es-tu ?
J'aime jouer au pied et travailler sur les appuis, faire des passes aussi, même si on me reproche de ne pas en faire assez (rires). J'essaie surtout de gagner mes duels en jouant sur les appuis.

Je n'attendais que ça ! On va jouer contre pas mal de joueurs pros, ce sont quand même des stars, donc on a envie de jouer contre eux.
Alexandre Borie, talonneur de l'UBB Ceva Sevens

L'objectif, c'est de devenir professionnel ?
C'est l'objectif principal quand tu entres en centre de formation. Depuis que j'ai commencé le rugby j'ai toujours tout fait pour tendre vers le monde pro et avoir une bonne carrière. En venant à Bègles, même en étant jeune, c'était pour intégrer la filière, le centre de formation et devenir professionnel. Ce sont les étapes à suivre. J'aurais aimé faire toutes les équipes de France, pour l'instant j'en ai fait quelques-unes.

Qu'est-ce que ça t'ont apporté ces passages en équipes de France jeunes ?
La dernière fois c'était en U18. J'avais été sélectionné alors que je revenais de blessure. J'ai réussi à passer les paliers et j'ai beaucoup appris en peu de temps. On s'entraîne là aussi avec un staff de qualité, un suivi monstrueux et des entraîneurs... J'avais la chance d'être avec Gérald Bastide qui est un ancien 15. Il m'a beaucoup aidé pour les placements défensifs, c'était un point qu'il fallait que j'améliore et grâce à lui j'ai pu m'améliorer bien plus vite que si je n'avais pas été sélectionné. 

Et les entraînements avec les pros ?
J'ai eu la chance de faire quelques entraînements avec les pros et on voit pas mal de différences sur le suivi des joueurs, la récupération... Concernant les infrastructures, nous avons la chance d'être dans de nouveaux locaux. On ne s'en rend pas compte mais quand on regarde d'autres clubs qui évoluent à des niveaux moins élevés, ils n'ont pas tout ça : le suivi, les GPS, le goûter dès qu'il y a un entraînement intense, la nutrition... Je trouve ça énorme. 

Tu vois ça comme une opportunité de progresser ?
Oui, c'est clairement une opportunité. Nous avons du matériel de qualité, des ballons de qualité, des entraîneurs de qualité... Je pense qu'on a tout pour progresser, c'est important. On a de la chance d'avoir des anciens pros qui nous entraînent comme Heini Adams. Il a du vécu et peut nous aider sur tous les secteurs de jeu : la passe, le coup de pied... Pour un trois-quart, être entraîné par un joueur comme ça, qui a joué autant de matches à l'UBB, c'est que du plaisir et du bonheur.

Tu as de l'expérience dans le Sevens...
J'ai été sélectionné avec l'équipe de France U18 à VII l'année dernière pour disputer les championnats d'Europe en Pologne. On a terminé troisième. Mais ça fait longtemps que je fais du seven avec Julien Antonin. J'ai eu de la chance d'évoluer avec cet entraîneur qui est très spécifique dans le VII, il suit les France Développement. J'aime ce rugby, il y a beaucoup d'espaces et on progresse vite. Comme il y a moins de joueurs sur le terrain, on rencontre davantage de situations dangereuses... On fait plus de passes, plus de plaquages, il y a plus de situations de surnombre. 

Tu espérais être dans la liste de l'UBB pour l'In Extenso Supersevens ?
Oui, je n'attendais que ça ! On va jouer contre pas mal de joueurs pros, ce sont quand même des stars, donc on a envie de jouer contre eux. Laurent Ferrères aligne une bonne équipe et puis il y a une bonne ambiance, c'est l'esprit Seven. Je suis d'autant plus content que nous avons fait un tournoi en début de saison et je m'étais blessé. Ce sera la première fois que je jouerai à Paris La Défense Arena, ce n'est que du positif.