Nick Frisby : "J'adore Bordeaux"
Le joker de Yann Lesgourgues a fait des débuts remarqués en tant que titulaire à Montpellier le week-end dernier. Il a répondu aux questions des médias jeudi après-midi en point presse.
Nick, comment s'est passée ton arrivée et ta rencontre avec Rory Teague ?
Je savoure le temps que je passe ici à Bordeaux. Je pense que Rory Teague est similaire en terme de qualité par rapport aux autres entraîneurs que j'ai déjà pu avoir en Super Rugby. Il met beaucoup de passion dans son métier, il a aussi beaucoup de connaissance du jeu, il a de très bonnes relations avec les joueurs, donc oui j'apprécie vraiment.
Quelle était ton idée de l'UBB avant de venir ? Est-ce que tu avais déjà rencontré des gens ?
J'ai joué l'an dernier à Chaban avec l'Australie face aux Barbarians, et on s'était entrainé à Moga. je connais Luke Jones, Adam Ashley Cooper... j'avais quelques connaissances du club, mais pas tant que ça.
Nick Frisby à l'entraînement aujourd'hui
Tu as demandé à Adam quelques conseils avant de venir ?
Il m'a donné quelques adresses de boîtes de nuit. (rires) Non je plaisante ! Quand j'ai appris que je venais, j'ai parlé avec Adam et je lui demandé des choses à propos du club, des gens. Il m'a donné quelques conseils. Après cela, ça a été un choix facile d'accepter de venir ici.
Quelle est ton opinion sur le Top 14 ?
J'apprends tout doucement. C'est compliqué à expliquer, c'est différent du Super Rugby. La qualité est similaire, même si j'ai l'impression que le Top 14 est un peu plus basé sur la conquête tandis que les joueurs de Super Rugby sont plus concentrés sur la vitesse. J'apprécie vraiment le Top 14, c'est un nouveau challenge pour moi. J'ai joué pendant 7 saisons au Super Rugby. Je suis venu ici pour apprendre, je veux être challengé et devenir un meilleur joueur, et je sens que je peux le faire en Top 14.
Simon Hickey et Nick Frisby
Aimerais-tu rester à Bordeaux ?
J'adorerais rester. J'aime Bordeaux, l'équipe, le club, la ville... Je remercie le président Laurent Marti et Rory Teague, pour m'avoir donné l'opportunité de venir ici. Actuellement, je suis ici pour 5 mois comme joker médical. Je suis juste concentré sur le fait de jouer autant que je peux durant ces 5 mois. On verra bien ce qui se passera après.
Tu as fait un bon match contre Montpellier, en occupant les espaces. Est-ce ton style de rugby ?
Oui, j'aime penser que c'est mon style. C'est comme ça qu'on joue chez moi. Personnellement, j'aime en effet prendre les espaces pour créer des décalages. Quand on prend ce genre de risques, parfois ça marche, d'autres fois non. A Montpellier ça a plutôt fonctionné, donc j'en suis content !
Comment as-tu su que c'était le bon moment pour toi de partir d'Australie ?
J'ai joué avec les Queensland Reds pendant 8 ans, depuis mes 17 ans ! Il y a eu beaucoup de changements, de coachs, de joueurs... et j'ai eu l'impression de stagner. Je ne me développais pas en tant que joueur ni en tant que personne. Donc pour moi, c'était le moment du changement. Et Rory m'a appelé, pour me proposer de venir. Je me suis dit que c'était une bonne opportunité d'essayer quelque chose de différent, vivre en France à Bordeaux, pour voir où ça me mènerait.
