F. Gengenbacher "La réception de l'UBB ? Ca fait plusieurs semaines qu'on y pense."


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Bonjour Fabien. Tu fais partie des cadres historiques du FCG, avec 11 admirables saisons passées au sein du club isérois. Quelles sont les raisons d'une telle fidélité ?

Je considère que c’est une chance d'être resté 11 ans dans mon club, et d’y finir ma carrière parce que j’ai décidé d’y mettre un terme à la fin de la saison. J’ai toujours fait beaucoup d’efforts et donné le maximum pour pouvoir postuler et jouer dans ce club. Les dirigeants m’ont fait confiance et les entraîneurs qui se sont succédés aussi. C’est une réelle chance pour moi même si je pense qu’il y a aussi d’autres exemples dans d’autres clubs.

Tu as connu la HCup avec Bourgoin il y a 13 et 14 ans, mais jamais la Champions Cup avec Grenoble. Le regrettes-tu ?

Aujourd’hui j’ai vécu beaucoup de choses positives et de grands moments avec ce club : un titre de champion de France en Pro D2, une montée en Top 14 et plein de belles saisons avec de superbes victoires. Très humblement je ne sais pas si j’ai le niveau de la Champions Cup donc aujourd’hui j’essaie d’avoir le moins de regrets possible, je veux surtout essayer de bien terminer cette saison avec un maintien de mon club dans l’élite pour pouvoir bien terminer ma carrière.

A ce jour vous avez encaissé une moyenne de 32 points par match. Selon toi, le premier match contre le Stade Français vous a-t-il mis un peu mis la tête à l’envers et fait perdre vos repères pour la suite ?

Le chantier de la défense avait été pointé du doigt à la fin de la saison dernière donc démarrer le championnat sur une grosse défaite comme on a pu le faire au Stade Français ne nous a pas mis dans les meilleures dispositions et n’a pas fait augmenter notre capital confiance sur ce domaine-là. Mais on a fait de nombreux efforts pour rectifier ce qui ne marchait pas. On a pu voir à Clermont que ça commence à porter ses fruits et qu’il y a du mieux, que ce soit dans l’organisation ou dans les attitudes individuelles, donc j’espère qu’on est sur le bon chemin et que ça se poursuivra ce week-end contre l’UBB.

Ce week-end, vous avez plus qu'inquiété la meilleure équipe européenne du moment. Qu’est-ce qui s’est passé ?

On a fait un gros travail sur le secteur défensif mais en se focalisant surtout sur nous et sur nos lacunes. Sur le match du week-end dernier on s’était dit que les 24 acteurs qui se déplaçaient à Clermont n’avait peut-être qu’1% de chance de pouvoir les inquiéter, de pouvoir l’emporter. On avait pour objectif de progresser et de valider des choses qu’on travaille à l’entraînement, toujours dans l’optique d’avoir des certitudes et de récupérer un peu de confiance. On pouvait peut-être les perturber et, vu la physionomie du match, on aurait pu espérer mieux... Le sort en a décidé autrement, on a ramené un point de bonus sur lequel on peut bâtir pour la suite.

Comment vois-tu ce match face à l'UBB ?

Pour nous il est capital, ça fait plusieurs semaines qu’on y pense. On a vu leur prestation la semaine dernière contre le Stade Français, c’est une équipe qui est en pleine confiance, qui a joué la Champions Cup, qui a emmagasiné pas mal de confiance et qui compte parmi ses rangs de nombreux internationaux, donc pour nous c’est un gros challenge. Maintenant on n’a plus trop le choix, on a grillé déjà pas mal de joker notamment à domicile, à nous de nous préparer pour faire un gros match et de remporter une victoire qui nous donnera de l’air.

Merci Fabien et bon match.