Espoirs : Compte-rendu du match UBB-Stade Toulousain

La « Vierge rouge » apparait à Moga

Dimanche de Rameau, un véritable temps de semaine sainte pour recevoir cet après midi les Espoirs du Stade Toulousain. Un match attendu par tous, joueurs et staff, une victoire contre cette très belle formation nous positionnerait de confortable façon dans le sprint final.
Et puis rencontrer le Stade fait partie des envies de chaque rugbymen. Moga, terrain d’honneur, tribune Océan bien remplie par les fidèles, temps gris, humide, vent de sud-est soufflant en rafale.
15h, Monsieur Robert Crabos, arbitre du comité Côte Basque Landes, enfant d’Hagetmau, délivre les deux équipes, l’UBB adossée aux « peupliers », Lucas Meret donne le coup d’envoi.


D’entrée, le jeu part sur les chapeaux de roue, de part et d’autre on veut en découdre, la balle vie, première faute, première mêlée où on voit que la première ligne du Stade est fidèle à sa réputation, du costaud. Chez nous, ça plie mais ne rompt pas.
Première pénalité pour balle gardée au sol par les visiteurs, Lucas Meret en rodage rate les perches de justesse.
Le jeu de part et d’autre est de qualité, l’Union pousse, Paulin Riva trouve la faille et pointe, Lucas Meret bonifie, l’Union mène 7 à 0.
Le jeu se poursuit, le Stade, pris à froid, réagit. L’Union tient, la défense bien en place s’appuyant sur des plaquages offensifs ne permet pas aux rouge et noir de franchir la ligne. Nos avants très présents dans le jeu au près et au sol, châtient les ambitions Toulousaines.
Dans ce jeu très engagé, Paulin Riva, paye les pots cassés, K.O il doit abandonner ses camarades, remplacé par Corentin Perrier, qui tiendra bien la baraque.


Notre 3ème ligne fait admirer de beaux mouvements, elle gagne du terrain et pousse à la faute les visiteurs, permettant à la 12’ à Lucas Meret d’enrichir le score, alors à 10 à 0.
Rebelote à la 19’, Lucas Meret concrétise, le score passe à 13 à 0.
La tortue se souvient qu'elle est chez elle à Moga, le pack Haut Garonnais souffre, prend la marée à plusieurs reprises, gratte un ballon au sol, Lucas Meret lui « enquille », 16 à 0 à la 22’.
Bien sûr le match n’est pas à sens unique, Toulouse joue, entreprend mais la défense tient.
A la 37’ sur un turnover parti à la limite de nos 22 m, Lucas Meret met les « cannes » le long de la touche, le jeu s’enchaine, le ballon trouve les doigts de l’Union et Thierry Paiva conclu en puissance sous les perches.
Lucas Meret bonifie et porte le score à 23 à 0 qui n’évoluera pas jusqu’aux citrons.


Nous assistons à un beau match de rugby, nos Espoirs font le jeu, leur emprise sur le match est totale même si Toulouse pose problème en mêlée.
Rien n’est acquis toutefois, l’adversaire est de qualité, il dispose de ressource avec un banc de qualité et ne peut rester sans réagir dans une telle situation, on n’aime pas Fanny au pays de Nougaro.
Dès la reprise,  le jeu repart sur les mêmes bases, des relais des 6, 7, 8 et 6 pour finir, car Matt Graham après une action d’envergure sur 60m, pointe en ligne, en coin.
La transformation difficile ne sera pas réussie.La marque est alors à 28 à 0 pour l’Union.
L’Union poursuit son effort, évolue dans le camp visiteur, une passe au pied de Lucas Meret trouve dans l’en-but Lucas Blanc qui laisse échapper la balle, se blesse sérieusement à la cheville sur le mouvement, laisse sa place à Fabian Natoli.
Le Stade a eu chaud frisant le K.O.
Partie remise à la 52’, 7, 8, 6 décidemment intenables vont à « dame », Marco Tauleigne, porte le « planchot » à 33 à 0, la transformation difficile n’étant pas réussie.
Ronan Chambord cède sa place dans la cage à Gauthier Brute de Rémur à la 53’.
Le Stade remplace sa 1ère ligne, son 8 et reprend des couleurs.


A la 60’, un coup de pied à suivre rasant venant en conclusion d’un beau mouvement trouve Clément Farah. La transformation par Franck Pourteau permet aux visiteurs d’ouvrir leur compteur.                                              
A la 65’, Raphael Molcard est remplacé par Thomas Lainault lequel se blesse gravement à un genou instantanément sur sa première action de jeu. Courage Thomas !
Tui Katoa rentre alors, et pousse Vincent Bouet en troisième ligne.
Moment de flottement à la 68’, le Stade marque part Florian Bertrand, Franck Pourteau transforme, le score est alors de 33 à 14.
Il nous faut réagir le bonus offensif doit être maintenu.
Vient le temps des jambes lourdes, des crampes, Lucas Meret est remplacé par Ben Chalmers et Thierry Paiva est remplacé par Lucas Hernandez.
Le jeu s’égalise, il faut gérer, Ben Chalmers au pied occupe le terrain visiteur, mais les insatiables remettent le couvert, Matt Graham dans une course le long de la touche, tape à suivre à l’entrée des 15m pour lui-même et conclut son mouvement au poteau de coin.
La transformation ne sera pas réussie, le score est alors de 38 à 14.
Le temps qu’Alexandre Pilati sur un plaquage sorte sur K.O, nous laissant finir le match à 14 et l’arbitre siffle la sortie.
"Standing Ovation" méritée, debout la tribune Océan remercie les acteurs d’un match de rugby, où le combat, l’engagement, le jeu en équipe, le goût d’entreprendre à la hauteur d’une grosse envie, ont porté à l’ordre du jour les valeurs du sport que nous aimons.
Le trio arbitral ayant permis au jeu de se dérouler.
Le président, Laurent Marti, présent en tribune et souriant ne cache pas son plaisir.


Merci aux fidèles pour leur soutien.
L’Union bât le Stade Toulousain par 38 à 14, victoire bonifiée par un BO mérité. Cette victoire porte nos jeunes à la 2ème place de la poule Elite.
Prochain match, l’Union rencontrera au stade de la Croix des Princes, les Espoirs de la Section Paloise, coup d’envoi à 15h30 Samedi 4 avril.


Ont démarré pour l’Union :
Xerom Civil, Ronan Chambord, Thierry Paiva, Adam Jaulhac, Vincent Bouet, Matt Graham, Marco Tauleigne, Raphaël Molcard (Cap)
Erwan Nicolas, Lucas Meret, Lucas Blanc, Lévi Aumua, Paulin Riva, Alexandre Pilati, Ulrich Beyers.

Ont participé :
Gauthier Brute de Rémur, Lucas Hernandez, Zaza Navrozashvili, Tui Katoa, Thomas Lainault, Fabian Natoli, Ben Chalmers, Corentin Perrier

Léopold

Crédits photo : Benoit PELLET.

 

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