Avant le match contre le Stade Français

Douzième match pour l'UBB. Il restera 1 match pour terminer la phase des matchs aller et 14 matchs avant la fin de la saison. 

Le classement des équipes avant cette journée : 

Pour le Stade Français, les années se suivent et ne se ressemblent pas. Nouveaux coachs, nouveau stade, peu de nouveaux joueurs mais la qualité (Steyn, Taulafo, Kubriashvili...). L'objectif, lui, reste le même : le top 6. Et la réussite est là. Pratiquement à mis parcours, le Stade Français est 5^e à 1 point du leader. Un écart de point minime, qui traduit un championnat très resséré, où les grosses écuries peinent à gagner à l'extérieur... Sauf les Parisiens, invaincus à domicile (5 victoires sur Biarritz, Clermont, Brive, Montpellier et Bayonne), mais surtout 2 victoires à l'extérieur, à Perpignan et Oyonnax. Autant dire que le SF tient ses objectifs sauf peut-être au niveau de l'attaque (8^e du Top 14) mais compensée par une bonne défense (3^e). La différence de points marqués (+209 contre -200) expliquant le peu de bonus glanés en sept victoires. Un point de bonus de plus et le stade était 2^e au classement à égalité avec Toulouse. C'est donc un Stade Français nouveau qui vient en Gironde confirmer sa bonne première moitié de championnat et tenter de faire oublier ses deux défaites à 0 points des rencontres précédentes. Privé de six internationaux, retenus en équipe nationale (Papé, Parisse entre autres), les Parisiens pourront tout de même compter sur leur riche banc.

Onzième au classement à égalité avec le premier relégable, l'Union joue un match capital. La victoire lui permettrait de recoller au milieu de tableau, les quatres premiers recevant justement ce milieu de tableau. L'Union souffrira de l'absence de quelques internationaux (Avei, Talebula, Gibouin...), mais le banc est profond cette année. Les joueurs ont montré leur solidité à domicile et samedi, ils retrouvent leur stade porte bonheur de Chaban-Delmas. Transcendée par son public, la bande à Clarkin va vouloir une nouvelle fois faire honneur à son maillot. Les coachs ont insisté sur la discipline et la patience. Les avants sont prêts, puissants, organisés, solides en mêlée, en tortue, bons sauteurs. La ligne de trois quarts fait toujours trembler les adversaires avec un Julien Rey capable de jouer debout après avoir passé la ligne, un Félix Le Bourhis monté sur les ressorts d'un Zébulon, un Blair Connor et ses crochets à 90° en pleine course, un Rafael Carballo expérimenté et explosif, un Pierre Bernard, lucide et dont le coup de patte fait souvent mouche mais aussi un félin Darly Domvo et un Thibaut Lacroix qui retrouve toute sa puissance... Aucun complexe donc. L'Union a déjà battu le Stade Français deux fois et comme dit le dicton, jamais deux sans trois !

ALLEZ L'UNION