ITW DE JEAN-BAPTISTE POUX

Trente-quatre ans, quarante-deux sélections en EdF, champion de France 2008, 2011, 2012, champion d'Europe 2003, 2005, 2010, deux grands chelems au tournoi des six nations  2002 et 2010, trois CdM dont une finale en 2011, finalement tu es venu chercher quelque chose à l'Union et si oui quoi, ou tu es venu te joindre à un groupe et lui apporter ton énorme expérience pour canaliser son énorme envie d'envoyer du jeu ?

Après 11 saisons passées à Toulouse je voulais voir autre chose avant de terminer ma carrière. J'ai eu l'opportunité d'avoir un contact avec l'Union dont le projet   m'a tout de suite séduit. Cela me permettait aussi de changer d'univers, à Toulouse chaque année on visait le titre, c'est un club qui est très structurée connu dans toute l'Europe et là, à l'Union, je trouve un club en pleine construction et c'est une autre aventure qui s'ouvre à moi. Ca me plaît, c'est un nouveau challenge.


C'est à l'ancien Toulousain que je pose la question, le Stade Toulousain, 3
ème du championnat à la fin des matchs aller-retour, ½ finaliste contre Castres, malgré ça semble avoir marqué le pas surtout en H-Cup. Pour toi, vu de l'intérieur, mais influencé maintenant par l'extérieur, la saison passée, pour Toulouse, le verre était à moitié plein ou à moitié vide ?

La saison passée à Toulouse a été une saison assez particulière avec la fin d'une génération de joueurs. En Coupe d'Europe on a alterné le bon et le moins bon rendant les choses un peu compliquées, mais maintenant le club est tourné vers l'avenir, avec de nouveaux joueurs,  jeunes, pleins de talents, et l'avenir leur appartient, ils s'en sortiront.

 
Depuis sa monté en TOP 14, l'Union a rencontré quatre fois Toulouse. Excepté le premier match perdu à Toulouse 56 – 06, les trois autres rencontres ont été équilibrées, victoire de l'Union à Chaban 18 – 17, et victoires de Toulouse à Chaban et Ernest Wallon 32 – 34 et 33 – 32. Comment expliquer ces scores fleuves mais étriqués, alors que sur le tapis, Toulouse est bien supérieur à l'Union ?

Parce qu'à l'Union on pratique un jeu de qualité, offensif, on arrive bien à se trouver, et l'équipe est dangereuse. C'est pour ça qu'elle arrive à mettre à mal des grosses cylindrées. Maintenant l'équilibre est fragile, et il faut garder cette très bonne cohésion entre les joueurs.

 
Comment vois-tu le match de samedi prochain ?

Ca sera un match un peu particulier parce que ça sera un match de début de saison et que les équipes ne sont pas encore complétement prêtes au niveau du jeu,  ça sera disputé, mais l'Union va pouvoir l'emporter.

 


 Jacques

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