AVANT LA FINALE
IL VA FALLOIR S’Y FILER !
Pour le jeune club de l'Union Bordeaux Bègles, quatre ans au compteur, c'est une première, accéder à la finale de la PRO D2 avec à la clé une montée en TOP 14.
Fini le championnat avec ses matchs à domicile et chez l'adversaire, avec ses matchs où une défaite comme une victoire ne sont pas supposées remettre tout en cause et avoir des conséquences définitives. Demain à Agen, ce ne sera pas le cas ; il aura fallu pendant les 30 matchs du championnat se classer parmi les cinq premiers, gagner la demi-finale, pour réaliser maintenant, que finalement rien n'est fait, que la récompense de tout ce travail va se jouer sur un match, 80 minutes au bout desquelles il y aura le bonheur, ou l'accablement.
Demain à 15h10, 30* joueurs vont entrer sur le terrain d'Armandie pour atteindre le bonheur, la victoire et la montée en TOP 14, 30 joueurs qui n'auront que cet objectif en tête. Le rugby est un jeu d'équipe, et au final c'est le meilleur groupe qui remportera le Graal, aussi fortes soient les individualités, c'est l'ensemble qui sera récompensé.
Qui saura s'imposer ? Albi avec son expérience de ce type de rencontres (cinq matchs et cinq victoires), l'Union avec sa vista et son jeu derrière, va savoir ?
Je ne voudrais pas ici reprendre les points forts et les points faibles de chaque formation, c'est un match de final et rien n'y est comme en championnat. Arrivées à ce niveau, les deux équipes ont des qualités qui font que chacune peut l'emporter. Mais comme le dit le Président Marti « c'est d'abord dans la tête qu'un tel match se gagne, et c'est l'équipe qui le veut le plus qui gagnera ».
Pour moi, il n'y a pas de doute, c'est l'Union qui sortira vainqueur, les progrès ont été tels au cours de l'année qu'ils doivent, ici encore plus qu'à Grenoble dimanche dernier, exploser. Juillet 2010, l'Union se sépare de 19 joueurs sur 38, et en accueille 17 dont 11 étrangers. Comment la mayonnaise peut-elle prendre avec un effectif renouvelé à près de 50 % ? Pari impossible, mais pari réussi. Dès le 18 septembre, pour le match à Grenoble (match nul 16-16), il était évident pour ceux qui étaient très proches des joueurs, qu'un groupe, qu'une équipe de copains était non pas en gestation, mais en train de naître avec des mois d'avance. Deux matchs plus tard, l UBB entrait dans le top cinq pour ne plus en sortir. Malgré quelques accidents de parcours (c'est la dure loi du sport), l'Union a été tout le temps en progrès, alors, même si Albi a l'expérience positive des phases finales, expérience qu’elle opposera aux « inexpérimentés » joueurs de l'Union, la bande de copains de l’Union qui en a la volonté commune pourra renverser des montagnes.
Les garçons, on compte sur vous, on sait que vous allez vous y filer !
ALLEZ L’UNION
*46 joueurs avec les remplaçants
Jacques
