INTERVIEW DE ANDREW MAILEI

 

 
Andrew, voici neuf mois que tu es à Bordeaux. Es-tu satisfait de ce choix ?
 
Jusque-là, tout se passe bien pour la famille, et mon intégration dans le groupe c'est très bien faite, je suis content de mon choix.
 
Ton fils aîné est resté en Nouvelle-Zélande, comment cela se passe-t-il pour lui, et pour vous à Bordeaux ?
 
Oui il est pensionnaire dans un collège. C'est dur pour lui mais c'est un choix, c'est dur à 13 ans d'être séparé de ses parents et frères et soeurs, mais il sait que c'est le bon choix pour lui. On se téléphone très très souvent, et avec Internet on se voit aussi très souvent, ça nous aide à mieux supporter l'éloignement, l'absence est moins dure.
 
L'union fait une très bonne saison, et puis catastrophe, alors que tout semble bien aller, défaite à la maison contre Aix, défaite compromettant peut-être la fin de saison, que se passe-t-il ?
 
On a des joueurs d'expériences qui ont mis en place assez rapidement le projet de jeu de l'Union. Mais maintenant on arrive à un stade où notre fond de jeu commence être bien lu par l'adversaire. De plus il nous a manqué des joueurs maîtres à certains postes, c'est vrai que ça crée des occasions pour les autres de montrer leur valeur mais demande aussi parfois un certain travail d'adaptation au groupe.
 
Avez-vous parlé entre vous pour réarmer la machine à gagner ?
 
Les actions parlent plus fort que les mots. Il faut que l'on fasse en match ce que l'on fait sur le terrain à l'entraînement. On doit avoir un comportement de combattants.
 
Dimanche l'Union reçoit Pau, qui est en embuscade derrière nous, êtes-vous prêts à un gros combat pour gagner ?
 
Pour le moment je ne sais pas encore si je suis titularisé, mais ce stade est notre forteresse, elle doit rester imprenable. Il faut que l'on fasse en sorte que toutes les équipes qui repartent de Moga se disent que c'est impossible de gagner ici, que c'est vraiment trop dur, et qu'elles le pensent aussi avant de venir.
 
Merci Andrew et très bon match.