INTERVIEW DE MATTHEWS CLARKIN

 

INTERVIEW DE MATTHEWS CLARKIN 22/06/10
 
 
 

Matthews bonjour, bienvenue à l'Union, peux-tu te présenter s'il te plaît ?

 
Je suis né en Angleterre à Cirencester dans le comté de Gloucestershire (à une cinquantaine de kilomètres au nord est de Bristol), mais je suis de nationalité Néo-Zélandaise. Je suis né le 4 juillet 1981. Ensuite je suis allé en Nouvelle-Zélande où j'ai grandi avec ma famille dans une ferme à Cambridge en Nouvelle-Zélande (à environ cent cinquante kilomètres au sud d'Auckland). Là, j'ai joué au rugby pour ma province de Waikato. Quand j'ai eu 21 ans, j'ai décidé de venir en France jouer au rugby, et c'est à Bègles que je suis arrivé. C'était en 2003. Le temps passe vite. Je vis en couple avec Larissa, et nous avons un petit garçon Maxime qui a deux mois et demi. Nous nous plaisons beaucoup en France, même si ce n'est pas toujours évident, mais la vie y est belle.
 
 

Quand et pourquoi as-tu décidé de venir jouer en France ?

 
J'habitais toujours au même endroit, toujours dans le même village, j'ai décidé de changer d'air, et d'aller faire un an ailleurs, pour voir comment cela se passait. Je suis arrivé à Bordeaux, et après un an en France, j'ai trouvé que ce n'était pas trop mal, j'ai eu une autre proposition, j'ai donc décidé de rester et de poursuivre l'aventure en France. Je ne regrette rien.
 
 

Tu es donc arrivé à Bègles. Quelles furent tes premières impressions, et qu'elles sont aujourd'hui sept ans après,  tes nouvelles impressions pour ce retour ?

 
A l'époque quand je suis arrivé, c'était vraiment un autre monde pour moi, le rugby était différent mais très dur, et j'ai trouvé que le club avait déjà une bonne structure, un club avec une grande histoire dans le rugby français. J'ai été très impressionné par son histoire. Maintenant je reviens, pas grand-chose n'a changé, et après un passage difficile vers 2004, j'ai l'impression que ce club a retrouvé ses bases, et j'espère comme tout le monde qu'il va avancer. On croise les doigts.
 
 

L'année dernière à Montauban a été très dure jusqu'au dernier jour. Quels souvenirs gardes-tu de cette saison ?

 
C'était dur, difficile. Pendant six ans on a eu beaucoup d'émotions. On a eu de belles victoires, on a gagné de beaux matches, mais en même temps on avait des passages très difficiles, surtout les dernièrs temps. Personnellement j'étais content car je crois que j'ai fait ma meilleure saison, mais dans un contexte très difficile, et franchement, j'ai l'impression que j'ai vieilli de 10 ans en une seule saison. C'était dur, mais j'ai quand même de bons souvenirs.
 
 

À Montauban tu étais capitaine. Souhaites-tu être aussi capitaine à l'Union ?

 
C'est quelque chose à laquelle je n'ai même pas pensé. C'est un nouveau club pour moi, un nouveau groupe de joueurs. J'étais capitaine à Montauban parce que tout le monde me connaissait, et la plupart des joueurs étaient des amis depuis longtemps, j'avais gagné leur respect. Aujourd'hui la plupart des joueurs ne me connaissent pas, je n'ai pas parlé de cela avec les entraîneurs, pour l'instant je vais travailler, après on verra.
 
 

Pourquoi avoir choisi l'union ?

 
La saison était très difficile à Montauban, un mois avant la fin du championnat je me retrouvais sans club, Bordeaux m'a fait une proposition et j'ai été très content de l'accepter. J'ai rencontré Laurent Marti, et cinq minutes avec lui étaient suffisantes pour me convaincre de son projet, projet sérieux. Le choix était facile. Je ne voulais pas partir dans l'inconnu. Et c'était plus facile de venir à Bordeaux, que dans une ville où je ne connais personne. J'ai été convaincu par le projet sportif, je sais que la vie est belle à Bordeaux, et je pense que je peux être plus utile à Bordeaux qu'ailleurs. Pour moi c'est important de sentir que je peux m'investir pour le bien d'un club.
 
 

Connaissais-tu des joueurs de l'union avant d'arriver ?

 
Je connaissais bien Frédéric Garcia, mais il est parti à Dax, j'étais très ami avec Josh Jackson mais il est aussi parti. C'est dommage. Mais j'ai d'autres amis en dehors du rugby.
 
 

Il est encore trop tôt pour parler des forces et des faiblesses de l'Union, mais pour toi, quels vont être les clubs à craindre ?

 
C'est difficile. Je crois que cette année en PRO D2 tous les clubs se sont beaucoup renforcés, ont beaucoup recruté. Pour moi j'ai l'impression que cette année plus que jamais la PRO D2 va avoir un championnat très difficile. Il y a Grenoble qui a recruté pas mal de monde, Dax aussi, Lyon possède des moyens plus élevés que les autres équipes, j'ai l'impression que tout le monde veut jouer le haut du tableau. J'espère que l'Union Bordeaux Bègles va être l'équipe que tout le monde craint.
 
 
 

Merci Matth. Et très bonne saison à l'Union.

 

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