QUAND CA COMMENCE MAL, QUE RIEN NE VA, ON NE PEUT PAS GAGNER.
Sur une pelouse très glissante malgré un beau soleil, l'Union engage le match devant une cinquantaine de supporters burdigalais qui agitaient les couleurs de l'Union en faisant du bruit comme 200.
Le round d'observation terminé, soit 3' exactement, Colomiers attaque plein champs, attaque classique, facile, simple, avec une petite chistéra au passage, débordement d'école de l'ailier Bakaniceva, et essai à droite des poteaux, 07 – 00 à la 3'. L'Union se reprend, attaque, joue, ouvre, mais quand rien ne veut aller, on a beau essayer, ça ne passe pas comme cette attaque d'Elliot qui s'arrête sur le Kiné de Colomiers en train d'officier au milieu du terrain. L'Union restera environ 7/8 minutes dans le camp des locaux sans pouvoir marquer. Il faut dire que d'un côté il y avait une équipe qui jouait à la maison et qui était morte de faim, et de l'autre côté, une équipe qui était fatiguée physiquement et moralement de son déplacement à Oyonnax, et qui peut-être était déjà dans le match contre le Métro. Lagarde et Elliot, tour à tour ont essayé de passer la défense columérine, mais bien en place, elle stoppait toutes les tentatives. Colomiers jouait juste, vite, avec une défense inversée perturbante pour l'Union, et comme toujours pour l'équipe qui en veut le plus, avec un brin de réussite. L'union jouait un peu moins vite avec moins de réussite aussi, quelques belles glissades en plus, ce qui fait qu'en pratiquant ce type de rugby, la victoire devenait difficile.
Le score sur cette première mi-temps reflétait plus la réussite de Colomiers que sa domination, bien que sur la conquête au sol, Colomiers soit nettement meilleur. A la 30', Roux de Colomiers et Gouagout héritaient d'un jaune pour un petit pugila. A la 32' sur un beau mouvement des Bleus, Denechaud reprenait la ligne de défense de l'Union à contre pieds et aplatissait près des perches, 26 – 09 à la mi-temps, Colomiers et l'Union ayant passé 3 pénalités chacun.
On pouvait penser qu'après la pause, les Bordeaux et Blanc allaient recadrer leur jeu, rien n'en fut, au contraire, c'est Colomiers qui accéléra, et envoya du jeu, essai à la 48', 30 – 09 par Cholley. L'Union réagissait, et campait sans succès dans les 30m des locaux, et comme à chaque fois, à moins d'avoir était dix fois champion du monde, d'avoir une expérience longue comme le pont de Millau, on s'énerve. A la 65', Ancelin échoue d'un millimètre sur une balle à suivre de Lagarde, l'arbitre d'en-but refusant l'essai. L'Union continuait à pousser très fort, mais sur la dernière action, faisait le mauvais choix, la mauvaise passe comme à la 67' où Machenaud, après un pilonnage en règle de la ligne de Colomiers voyait sa passe interceptée et après une course de 98m, et malgré un beau retour d'Elliot, c'est Hans qui mettait son 4ème essai, 37 – 09. Et puis pour rappeler le bon vieux temps, à la 70', petite bagarre générale, jaune pour Ferrères, rouge pour Changeat et Spanghero de Colomiers. Colomiers mettra par Inigo encore un essai à la 72' 44 – 09 et Yachvili sauvera l'honneur pour l'Union à la 80', 44 – 16 score final.
Contre performance de l'Union sur ce match piège, où Colomiers avait en cas de défaite la Fed1 en ligne de mire. Petit match à oublier très vite, bravo à Colomiers qui a priori s'est sauvé ce soir.
Prochain match contre le Racing Métro 92 dimanche 26 avril à A. MOGA à 17H30 devant les caméras de SPORT+.
ALLEZ L'UNION
arbitre : M. Salem ATTALAH
temps ensoleillé, température 15 °, pelouse très grasse, pas de vent.
Composition de l'équipe : Gouagout, Montagnat, Baquet, Jaulhac, Changeat, Jackson (cap), Chollon, Chalmers, Machenaud, Lagarde, Ferrères, Vermis, Ancelin, Tanamisau, Elliot,
Remplaçants : Gaona, Siepielski, Monzéglio, Yachvili, Moreau, Fitte, Sourgens.