INTERVIEW DE JEROME LABAT, CAPITAINE DE BEZIERS

Béziers cinquième en 2006, cinquième en 2007, cinquième à une minute de la fin en 2008, et avant-dernier à mi-parcours en 2009. Que se passe-t-il ?

Il se passe que, restructuration du club, changement à tous niveaux, beaucoup de nouveaux joueurs, nouveau président, nouveaux entraîneurs, la mayonnaise a eu du mal à prendre en début de saison, on a enchaîné les faux pas sur les faux pas, peut-être que l'état d'esprit un moment n'a plus suivi, donc c'est pour ça. Maintenant il y a un nouvel entraîneur qui nous a redonné confiance en nous, on essaie d'avancer pour relever la tête, et remonter au classement. Maintenant c'est une nouvelle année, on est reparti sur des bases saines, on essaye de grignoter les points qui nous feront remonter au classement.

Comment vois-tu la suite du championnat où vous recevrez 8 fois en 14 rencontres ?

C'est sûr qu'aux phases aller on s'était déplacé plus de fois, donc maintenant on reçoit huit fois, il est donc impératif qu'à la maison on ne fasse aucun faux pas, on n'a plus le droit. On sait tous que ça passera aussi par un ou deux exploits à l'extérieur si vraiment on veut se sauver, parce qu'on a pris un peu de retard sur ce classement. À la maison il ne faut aucun faux pas, on va jouer plus couteau serré chez nous, mais pour se maintenir je pense qu'il faudra aussi faire une ou deux sorties victorieuses. Après on n'est pas à l'abri d'une équipe qui flanche, mais ça m'étonnerait, bien que chaque week-end il y ait des surprises. C'est surtout sur nous qu'il faut compter, il faut que nous arrivions à enchaîner quelques victoires, alors que nous n'avons pas réussi à enchaîner deux victoires cette saison, maintenant on reçoit deux fois en suivant (Bordeaux et Colomiers), attachons-nous à gagner ces deux matchs.

Comment préparez-vous la venue de Bordeaux, et, en se souvenant du match aller, seules les pénalités avaient permis à l'Union de gagner ?

Bordeaux on les connaît, c'est une belle équipe, solide devant, c'est des bons joueurs, derrière ça va très vite. Si je me souviens bien, au match aller on était devant à la pause (6 - 3). C'était un match âpre, et après Bordeaux avait fait la différence sur les pénalités, donc sur des fautes de notre part que l'on avait payées cash parce que nous avions été beaucoup trop indisciplinés. Maintenant on sait que ça va être à nouveau un match âpre, qu'il va y avoir du combat devant, à nous de tirer notre épingle du jeu avec un peu plus de jeu de mouvement, le salut passera par là. On s'est peut-être trop entêté à jouer au pied et avec les avants, il ne faut plus se poser de questions, maintenant samedi il nous faut les quatre points de la victoire, et je sais que ça passera parce qu'on fera une grosse performance contre Bordeaux. Voilà l'état d'esprit dans lequel nous sommes.

Merci Jérôme très bon match.