L'UBB s'incline en finale face au Stade Toulousain (39-33 a.p) malgré un match héroïque
L'UBB s'incline après prolongation (39-33) face au Stade Toulousain en finale du TOP 14 malgré un match héroïque. Immenses du début à la fin, nos Bordeaux & Blanc sont passés très près de l'exploit au Stade de France.
L'Union Bordeaux-Bègles avait rendez-vous avec son Histoire au Stade de France 1 mois après son premier titre conquit dans l'enceinte mythique du Principality Stadium et 1 an jour pour jour après sa première finale de TOP 14 disputée à Marseille face au même Stade Toulousain.
Bien conscients de cette opportunité unique, nos Bordeaux & blanc entraient parfaitement dans la rencontre avec dès la 2e minute une pénalité de notre capitaine Maxime Lucu de 30m en face qui donnait d ‘emblée l’avantage aux siens (0-3). Les toulousains répondaient immédiatement à la 3e par une pénalité de Thomas Ramos légèrement sur la droite des poteaux (3-3).
Puis c’est de nouveau Max Lucu qui meublait le score avec une pénalité lointaine à la 9e, de près de 50m. Ramos lui répondait et rajoutait 3 points à la 21e au pied des poteaux à la suite d’un grosse séquence des rouges et noirs (6-6).
Nos Bordeaux & blanc réinvestissaient ensuite le camp toulousain et mettaient sous pression les haut-garonnais notamment par plusieurs grosses charges de leurs avants à l’image de Ben Tameifuna qui provoquait un plaquage haut d’Aldegheri (26e). Ce qui permettait à notre capitaine de rajouter 3 nouveaux points (6-9).
A nouveau les toulousains répondaient immédiatement avec une nouvelle grosse séquence dans le camp bordelais. Ils franchissaient une première fois la ligne par Marchand (30e) mais l’essai était refusé pour un en-avant au moment d’aplatir. Malheureusement ce n’était que partie remise car sur l’action suivante c’est Anthony Jelonch qui marquait en puissance (31e). Thomas Ramos transformait et les toulousains passaient devant pour la première fois de la rencontre (13-9). Guido Petti écopait en plus d’un carton jaune suite à une faute sur la séquence et laissait ses partenaires à 14.
Les Bordeaux & Blanc répliquaient par un essai de Damian Penaud quelques minutes plus tard (35e) magnifiquement servi par un coup de pied rasant de Maxime Lucu parfaitement dosé dans le dos du premier rideau toulousain. Le capitaine transformait et l’Union reprenait l’avantage (13-16).
C’était sans compter sur la réaction des stadistes qui envoyaient Jack Willis à l'essai sur un ballon porté consécutif à une pénaltouche à 5m de l’en-but bordelais. Thomas Ramos transformait et redonnait l’avantage aux siens (20-16; 39e) juste avant la pause.
Pete Samu s'est démené pour trouver des failles dans la défense toulousaine (CREDIT : ICONSPORT)
Au retour des vestiaires, nos Bordeaux & Blanc attaquaient pied au plancher la seconde mi-temps en récupérant immédiatement une pénalité dans les 22m toulousains. Ils allaient en touche et après plusieurs pick and go sur la ligne des rouges et noirs ils écartaient finalement le ballon vers Yoram Moefana qui servait Matthieu Jalibert lancé dans l’intervalle. Notre ouvreur plongeait sous les poteaux toulousains et avec la transformation de Lucu nos bordelais repassaient devant (20-23 ; 42e).
Mais une fois encore, les toulousains répliquaient tout de suite avec un nouvel essai en force de Jack Willis (45e), consécutif à un gros travail des avants haut-garonnais. Dans la foulée nos joueurs étaient sanctionnés d’un nouveau carton jaune (55e), à l’égard de Pierre Bochaton, suite à un plaquage haut sur Thibaut Flament qui réduisait nos bordelais à 14 et permettait aux toulousains d’accroître leur avantage grâce à une pénalité de Ramos (30-23).
Thomas Ramos ajoutait une nouvelle pénalité suite à une faute de nos Bordeaux & Blanc (62e). Ce qui donnait 10 points d’avance aux rouges et noirs pour la première fois de la rencontre (33-23).
Mais nos Bordeaux & Blanc ne se résignaient pas et malgré une grosse phase de domination toulousaine, ils repartaient à l’assaut de l’en-but adverse depuis leur propre camp (68e) ! Après une action d’envergure ou presque tous nos joueurs touchaient le ballon c’est Guido Petti qui trouvait la faille en bout de ligne et marquait sous les poteaux ! Max Lucu transformait et ramenait les siens à 3 petits points (33-30 ; 70e).
La fin de match était irrespirable, les deux équipes ne lâchaient rien et le rythme devenait plus hâché avec une succession de touches et de mêlées. Finalement sur une ultime pénalité arrachée dans le camp toulousain, Maxime Lucu demandait les points de 45m légèrement à droite… et la passait sur la sirène pour envoyer ses coéquipiers en prolongation (33-33) !
ROMAIN BUROS A eu fort à faire face aux nombreux jeux au pied des toulousains (CREDIT : ICONSPORT)
On repartait alors pour deux fois 10 minutes de jeu dans la chaleur suffocante du Stade de France et sur le même rythme que les dernières minutes du temps réglementaire, aucune des deux équipes ne souhaitant se découvrir. De ce fait, le score ne bougeait pas à l’issue des 10 premières minutes de jeu et restait à 33-33.
Dans la deuxième partie de la seconde mi-temps Yannick Bru vidait son banc en faisant rentrer les dernières forces disponibles avec Jonny Gray et Joey Carbery qui entraient en jeu. Mais ce sont les toulousains qui parvenaient à faire la différence en obtenant une première pénalité (36-33 ; 95e), puis une seconde à la 99e. Thomas Ramos ne tremblait pas et envoyait par deux fois le ballon entre les perches, permettant ainsi aux siens de remporter un nouveau titre de Champions de France (39-33 a.p), malgré le match immense de nos joueurs, héroïques de la 1ere à la 100e minute de jeu sur la pelouse du Stade de France.
Merci à tous nos supporters présents au Stade de France pour leur soutien ! Et à tous ceux qui nous ont soutenu depuis Bordeaux, sur les FanZones des Quinconces et de Bègles, dans nos QG UBB ou chez eux !
Un grand merci également à tous nos joueurs et notre staff sportif pour cette saison exceptionnelle qui ne s’achève malheureusement pas comme nous l’espérions. Elle restera malgré tout historique et ancrée à jamais dans nos cœurs et dans l’Histoire de notre club. Bravo messieurs nous sommes fiers de vous !
